mardi 24 novembre 2009

Artracaille du 24-11-09 : Art et parodie


Invitée : Juliette Bertron -
en doctorat d'histoire de l'art : la parodie dans l'art contemporain
Le choix de Juliette : 1 - 2 - 3 - 4 - 5
Extrait : Yves Chalas - Du canular dans l'art contemporain
Musique : The Bangles - Grégory Czerkinsky - Tom Jones -
Cora Vaucaire - Don McLean
Histoires : Marcel Duchamp - Jeff Koons
Expos : James Ensor - Jim Hodges

9 commentaires:

roxane de malaterre a dit…

Je ne sais pas qui fait les photographies des intervenants de votre émission mais je dois vous avouer que l'un des protagonistes de celle-ci est franchement et peu ordinairement laid.
Au minimum pas du tout photogénique,
et je préfère, pour ne pas sembler trop inhumaine, en rester à ce stade encore supportable de la description de l'individu.
Et je me pose aussi cette question :
Comment une invitée comme cette jeune et brillante intellectuelle, peut-elle supporter d'être interrogée, pour parler français, par cette fâcheuse erreur de la nature au crâne déplumé, à la barbe hirsute et à la silhouette Néandertalienne sans être prise d'une légitime terreur panique.
Et cela pendant une heure et demie !
Quel sublime courage !
En une parfaite adéquation avec son exceptionnel bagage culturel.

Roro Casimodo a dit…

Kassskalle cause la Roxane de mauvaise terre !
Mais woui et sans réflexion préalab', alle a ben raison.
Y'a des tronches qui font tâches dans l'paysage et celle dont alle cause, la mienne, fait partie d'la bande.
Chuis d'accord a'ec elle, faut faire quelque chose pour éviter, à ceux qui fréquentent ce blog, le malaise fatal.
Ou bien, comme sur les écrans de télé, mettre en garde les âmes sensibles.
Quelque chose de cet ordre.

Jean Mineraud a dit…

Pour illustrer cette brillante émission consacrée au ready-made "inversé", Roxane de Malaterre choisit une lettre d'amour "inversée" à son Roro les grelots préféré. C'est simple, mais encore fallait-il y penser...

Jean

ça plane a dit…

une nouvelle,
l'R de rien a une sacrée plume acérée,
retournement...inversé, qu'y dit, le Jean, pour nous remettre les pieds sur Terre, fallait'y penser, pas Mal.

Ramuntcho rapin a dit…

Et pif, dans les ratiches la Maladresse !

Camarades, camarades !

Pour un peu changer d'air, évacuer par la cuvette
des cagoinces les malfaisances de ceux qui s'imaginent nous gouverner, une rencontre...
Avec la connaissance.
Et l'histoire de l'art.
Et la parodie dans cette histoire.
Surtout dans l'expression artistique contemporaine.
La vache !
Le bol d'air dingo qui te crame la tronche.
De l'écobuage des cervicales.
Pour une régénération salvatrice de neurones avachis par la pollution pseudo-intellectuelle ambiante.
Alle fricote avec vingt-deux piges de bonne santé mentale.
Une tête bien faîte sentençait une de mes aïeules.
Ouaip !
Elle aime ce truc un peu ringue, l'histoire de l'art.
À c't'âge où nos consœurs se perdent dans les pages
glacées des magazines de mode...
Heu...
Mais pas toutes, y'a d'la résistance, par ici, par là,
et nous avons la chance inouïe de côtoyer pour un temps,
trop court, une de ces réfractaires à la connerie ordinaire.
Et on se laisse prendre par la main et entraîner dans des univers qu'on n'croyait pas si proches ed les nous aut's.
On dit parallèles ?
Ouaip.
Et alle sait si bien raconter l'histoire...
Avec des mots simples, des phrases courtes et un entrain qui n'donne pas envie d's'assoupir.
Que t'as l'impression assez euphorisante d'être intelligent !...
Pourtant, c'était bien toi le cancre basé au fond d'la classe,
le mieux chauffé l'hiver et qui l'été tutoyait des yeux les moineaux qui picoraient les vitres de la salle d'études.
Un bon à rien que l'enseignement laïque, obligatoire et gratuit
rendait neurasthénique.
Et qui, à l'écoute de cette mélopée du verbe et de l'intelligence
se vautre sur un nuage d'une indécente béatitude.
Burp.
Mais au fait c'est de sur quoi t'est-ce que j'gribouille ces lignes ?
Ben d' la parodie dans l'art contemporain camarades, camarades.
Que vous pouvez vous gaver en écoutant c't'émission ousque
not' future doctoresse s'esssprime.
Qui s'trouve Ô mirac su' c'blog que not' Jean alimente tous les
mardis après-midi.
Pis c'est tout !

oh ! a dit…

dérapé sur "pub com" avant de signer mcb,
des thésards, on en veut encore, tout compris, que des mots que je connaissais, et en plus j'étais d'accord.
pas eu le temps de publier ces 3 mots que Rapin a déjà fait un roman, t'écris trop vite, pis faut décoder, t'est un thésard de la bafouille, toi.

Que t'as l'impression a dit…

...assez euphorisante d'être intelligent !

eh, oh, pousse pas trop, le bachelier, tu reluquais les moineaux pendant que ta cervelle enregistrait,
t'es pas resté collé au radiateur qui t'a bien chauffé les neurones qui maintenant, et avant, nous concoctent ta poésie urbaine tout en laissant négligemment trainer tes gros doigts boudinés (de travailleur qu'a pas chômé longtemps au fond de la classe) sur un bout de toile, de terre, de papier pour en faire surgir des merveilles que personne pourrait faire, que toi...le cancre.

Bicarbonate roro's. a dit…

Foudroyé en plein vol dans mon
cursus scolaire, par une décharge
de pinceaux maculés d'couleurs,
je ne peux hélas prétendre au
"directorat" de thèse.
Qui semb' êt' un p'tit business aimab'.
Ousqu'on peut, durant quatre trop
courtes années universitaires,
s'occuper du cas d'figure d'une jeune
et talentueuse thésarde.
Pas un job qui a des affinités a'ec
l'accompagnement social pratiqué
par le socio-cul basique.
Aqueu non !
Mais dans la causerie qui s'fait à
un niveau stratosphérique de l'intel-
ligence
On n'partage pas un saucisson-beurre
à la cantoche de la maison d'quartier, mais
on devise probab' devant une tasse de
thé.
Nan, j'déconne, chuis jalouse !
Dépité, amer, de n'pas pouvoir
approcher c'boudoir de la pensée.
Ouaip.
Qu'avant, dans l'temps, conjugué au
passé simp', j'ai assisté à une réunion de
thésards qui tarabiscotaient des textes
de Giono.
Et qui, la conférence ou le séminaire
ou le colloque ou le symposium ou...
Remisés au placard, tous les universitaires
qui avaient doctement bavé su' l'œuvre
se précipitaient sur les victuailles du buffet
avec un entrain à côté duquel la causerie
précédent les agapes faisait la tronche.
Mouais.
Donc pas un souvenir très exaltant attaché
aux thésards.
Et à leurs pétarades.
Surtout que leurs sujets de thèses m'ont
éloigné de cet auteur révéré pendant de
longues années.
Le temps d'effacer de ma mémoire le hâchis
Parmentier auquel ils avaient réussis à réduire
l'œuvre de cet immense écrivain.
Comme je vous le rapporte.
Alors quelle stupéfaction de rencontrer
une future doctoresse en histoire de l'art
qui soit comprénsib' et qui donne,
surtout, une vraie envie de faire.
De la parodie un projet.
Pour arpenter des zône de "non-droit"
d'la création.
M'enfin c'est c'que c'te rencontre me
botte le cul à faire et à défaire.
En m'disanr au tréfonds d'mes intérieurs
aspirateurs, que j'ai du pot d'êt' pote a'ec
le hasard.
Qui parfois tricote aut' chose que des pull-
overs caca d'oie.
Pour ceux qu'il côtoie.

Jean Mineraud a dit…

Grand âge et grandes émotions font bon ménage. Mais, sous ses extérieurs néandertaliens, le Robert a des pudeurs de SaintEx. Ses coups au coeur, il les réserve plutôt à son blog perso : Roro les grelots
Si vous avez des envies de voyage...
Jean